Vicky : ANN : Dans cette série vous avez plus de 400 images, il faut continuer à cliquer sur les images suivantes pour toutes les avoir, car parfois certaines se répètent quand il y a un problème technique ! Ne pas hésiter à cliquer sans cesse sur le bouton suivant pour avoir d'autres images. La dernière image est WORK IN PROGRESS, juste après les images de plusieurs restaurants à San Francisco comme au Blue Mermaid et ce WORK IN PROGRESS annonce la suite du projet à travers d'autres futures images et prochains textes ! Merci de votre patience et bonne lecture ! Tant que vous n'avez pas vu les images du BLUE Mermaid et du WORK IN PROGRESS, vous devez continuer si vous le souhaitez à cliquer sur le bouton SUIVANT !
ANN : Le Design culinaire et les cahiers de recettes par Alex, Vicky, Christina, Marie-Louise, Marie-Louis et ANN... Cuisiner avec amour est comme faire du sur-mesure et/ou inventer de nouvelles recettes... C'est de l'imagination à chaque nouvelle recette... hier soir j'ai dessiné des biscuits à la violette, et puis après je voulais faire des glaces et des infusions à la violette, et après à la verveine, et bien d'autres saveurs comme à la lavande, aux fleurs de bissap, à la rose et citronnelle de mon village...
Marie-Louise : Je peux me tromper, mais je crois qu'il n'existe aucun peuple sur terre où on ne se regroupe pas pour MANGER, l'idée de banquet communautaire (cène) est présente dans tous les peuples (le banquet comme un grand repas (agape, festins royaux, et fêtes païennes dyonisiaques), repas d'apparat, souvent officiel, et où sont conviées de nombreuses personnes), et les thèmes majeurs des banquets sont généralement l'amour de son prochain, le partage et l'intégration à une communauté...
ANN : Alors, je viens de lire sur GOOGLE les origines du mot banquet, et je cite : (Milieu du XV e siècle) De l'italien banchetto (« festin »), dérivé de banco qui nous donne banc : le banquet est un repas où des bancs étaient disposés autour des tables, par opposition à un repas pris individuellement.
Christina : Dans d'autres civilisations, on se regroupait autour d'un feu et en formant un GRAND CERCLE, et je pense que c'est peut-être l'origine des tables RONDES qui me semblent plus communautaires que les tables rectangles qui sont parfois très hiérarchisées... J'ai aussi découvert la différence entre un banquet et un buffet ; pour commencer, dans un buffet, les plats sont présentés sur des tables ou des comptoirs, et les invités se servent eux-mêmes en se déplaçant autour de la table. En revanche, pour un banquet, les plats sont servis à chaque invité à sa place.
Mais dans tous les cas, même pour un repas individuel ou une tablée de deux à sept personnes, ce qui compte est l'amour de la cuisine et le désir de se réunir pour un repas...
Comme j'aime les citations et je suis allée chercher quelques unes sur la cuisine, et selon plusieurs chefs et cheffes cuisiniers et cuisinières, la cuisine est un acte de guérison et de méditation ; mais pour Vicky comme pour son chef préféré c'est un ACTE de liberté et de créativité, pour moi, cuisiner est un acte très romantique et amoureux, pour Alex c'est un plaisir et une passion, et parfois c'est même un rêve, et pour Marie-Louis, c'est une obsession amoureuse plus qu'une gourmandise, pour Marie-Louise, la sœur de Marie-Louis cuisiner est un acte très plastique (et par ricochet c'est un ACTE ou geste philosophique, esthétique qui rime avec poétique, anthropologique, psychanalytique et tous les autres iques et tiques en SHS, et c'est SURTOUT un héritage ou une tradition (les CLASSIQUES on pourrait aussi dire une religion, car toutes les traditions vont de paire avec les spiritualités) ; parfois on sculpte, on modèle, on taille, on arrange, on assemble, on mélange, il faut blondir les aliments, les dé.glacer, les pocher, les monder, les tamiser, les faire suer, les arroser pour qu'ils ne sèchent pas, surtout le filet MIGNON et les viandes pas très grasses, mais une fois qu'on a levé le filet, il faut parfois faire cuire à l'étuvée, et on ne doit pas oublier de tamiser la farine même si elle semble être très fluide, on remue, et bien d'autres gestes sans fin comme MONDER les tomates et faire attention de ne pas trop réduire, sinon ça peut CRAMER, et l'ABOYEUR (qui est souvent le chef ou la cheffe, ou un serveur qui annonce les commandes à haute voix) risque d'aboyer pour de vrai et fortement, surtout si on loupe la cuisson ou la caramélisation, ou alors quand la sauce aigre-douce semble être plus acide que sucrée, alors qu'elle a une saveur à la fois acide et sucrée, mais comment trouver PARFAITEMENT le juste milieu ? La réponse semble être simple de vous dire qu'il faut bien tenir sa langue quand ça aboie, tout en apprenant à avoir une langue bien aiguisée, surtout pour la sauce acide et sucrée en même temps...
Il y a beaucoup de parfums et beaucoup de couleurs ; depuis quelques années cuisiner est devenue un acte politique qui devient de plus en plus très (très) politique et tellement éthique, comme questionner les origines de nos aliments, chercher les produits de saison, éviter les légumes et fruits traités aux OGM (les épargnés sont ceux qui ont les moyens d'acheter les aliments bio sans certitude qu'ils soient 100% Biologiques), acheter au maximum les produits locaux et bien d'autres questionnements comme la cause et la protection des animaux et des plantes, pour ne citer que l'élevage, la pisciculture et l'agriculture de masse, le gaspillage, ce que nous buvons est-il bon ou sain ?
Nous étions curieux de découvrir d'autres mots, d'autres phrases, d'autres dires, d'autres citations et proverbes sur le thème de la cuisine... D'ailleurs Vicky a commencé une série de bijoux inspirées, des coquillages et plusieurs totems animaliers, mais surtout des bestiaires, Vicky aime aussi des boucles et des bijoux en fruits, en légumes et des champignons...
Vicky - Christina - Alex - ANN : Cela fait plus de 9 ans que nous partageons des images de nos recettes ensemble. Au bout de plus de 600 images, nous avons pris la décision de publier ENFIN nos cahiers de recettes et surtout la passion ou l'amour du design culinaire, du dessin, du collage, de la sculpture, des installations sur la thématique de la nourriture, et ANN avait photographié la majorité des images avec JOIE (après une formation en photographie argentique et numérique à l'université d'art plastique et aux Beaux-Arts).
ANN allait r.assembler beaucoup de NOS notes et pistes pour raconter les histoires en cuisine, dans les marchés, et les rayons de supermarchés, les boutiques d'art de la table, mais surtout nos trouvailles, comme de jolies assiettes chinées dans les boutiques et les brocantes avec son chéri, et quelques pièces uniques réalisées (comme des assiettes) après plus de 400 heures de cours et de pratique en ateliers de céramique, bois, textile et métaux (bijouterie).
Nous avions bien d'autres choses à écrire et à chercher, comme les origines des aliments que nous consommons tous les jours et leurs valeurs éthiques et symboliques, les produits sans gluten (pour christina), les produits de saison...
Parfois on va rajouter quelques reportages culinaires lors de nos voyages... J'ai beaucoup aimé les restaurants à San Francisco !
Quand on aime cuisiner on aime visiter les potagers, et parfois on souhaiterait planter ou semer comme ma grand-mère...
"Tout le monde a cuisiné au moins un jour dans sa vie, même Platon, les présidents de toutes les républiques, tous les papes, ainsi que tous les rois et reines de la terre." Citation de Vicky chapardée chez une amie...
Parfois on nous invitait à cuisiner pour nos proches et connaissances et on s'amusait à créer des tables féériques et chaque diner était réalisé sur MESURE, et chaque commande était vécue comme une expérience/expérimentation dessinée ou rêvée nouvellement... chaque voyage était une découverte, surtout en Afrique...
ANN : on aime la cuisine, les livres de cuitos, les objets de cuistos, et parfois des textes et des ouvrages sur les cuistos, et je cite :
Certains enfants sont obsédés par les soldats, les dinosaures, les princesses. Edna Lewis a grandi dans l’amour de la nourriture et de la terre qui l’a produite. « J’adorais marcher pieds nus derrière mon père dans le sillon nouvellement labouré, en posant soigneusement un pied devant l’autre et en l’enfonçant dans la terre chaude labourée, si réconfortante pour la plante de mes pieds », a écrit Lewis dans son livre de cuisine de 1976, The Taste of Country Cooking.
Une jeune Edna Lewis, année inconnue. John T, Hill
À certaines occasions, la charrue exposait les racines d’un buisson de sassafras, que Lewis et son père ramenaient à la maison pour préparer du thé le lendemain matin. « La saison des semis était toujours accompagnée de l’arrivée crépusculaire de l’engoulevent bois-pourri qui se répétait à bout de souffle et rapidement », se souvient-elle à une autre occasion. Pour Lewis, « les oiseaux, le calme, les fleurs, les arbres, les jardins, les champs, la musique, l’amour, le soleil, la pluie et les odeurs de la terre » étaient sa muse et joueraient un grand rôle dans son ascension vers les sommets de la cuisine américaine en tant que grande dame de la cuisine du Sud.
Fin de citation et texte intégral disponible sur ce lien.
Vicky : Avant de réaliser un ou plusieurs diners sur les thématiques des recettes d'Edna Lewis, je te conseille de faire un ATLAS sur son œuvre, et de regrouper toutes les vidéos que tu pourras trouver, comme pour nos rendus à la FAC, une fois qu'on décide d'étudier un sujet ou un livre ou une personne physique ou une thématique ! Il ne faut surtout pas oublier de fournir les liens de toutes tes sources car tu n'es pas propriétaire de ces images partagées !
Christina : On peut commencer par trouver toutes les vidéos qui parlent de la célèbre cuisinière Edna Lewis, ensuite acheter ses livres en librairie, ils sont disponibles sur commande, et chercher des coupures de presses sur internet...
Marie-Louise : Sur YouTube, je suis tombée sur plus de 69 vidéos parlant de son travail, et c'est juste énorme ! WAOUUU ! J'ai aussi trouvé des cuisiniers qui reprenaient ses recettes en HOMMAGE et c'était si délicieux et si émouvant !
ANN : Merci pour vos idées, mais j'avais déjà commencé à chercher de nombreuses images depuis plus de 10 ans pour mon ATLAS Edna Lewis !
J'ai trouvé beaucoup de notes et pistes en effet !
Toutes les semaines et parfois tous les mois, je réalise une de ses recettes, et celles d'autres cheffes et chefs renommé.e.s ! Connais-tu l'histoire de la tarte tatin ? C'est amusant et c'est intéressant de savoir que certaines recettes ont des histoires...
Christina : Parler cuisine c'est penser d'abord aux récoltes plus qu'à la chasse ou plus qu'au carnage. Et en parlant de récoltes je ne peux pas m'empêcher de penser aux cultes agraires dans différents peuples, et dans les lignes qui suivront je vais énumérer différents cultes agraires, les cultes de la nature ainsi que diverses fêtes (célébrations) vouées aux récoltes...
Vicky : Et si tu commençais par le benandante ? Et après tu parleras des NINFAS, et du DUENDE ! Il y a d'autres cultes dans tous les continents mais je kiffe le benandante !
J'ai découvert les histoires étranges dans les conférences des membres fondateurs de "la microhistoire" comme Carlo Ginzburg, et je suis allée assouvir ma curiosité, en tant que fan d'histoires occultes liées aux cultes de la nature, et fan d'Harry Potter, et bien d'autres MACHINS ou TRUCS comme les cultes agraires et autres célébrations de DAME NATURE !
ANN : Pour ceux qui n'ont pas étudié la microhistoire (comme nous en esthétique de l'art, en histoire de l'art, dans les sciences de l'art et d'autres théories des images comme la théorie de la photo et de la cinématographie), on peut dire que la microhistoire (ou microstoria en italien) est un courant de recherche historiographique né en Italie, spécialisé dans l'histoire moderne, regroupé autour de la revue Quaderni Storici et développé dans les années 1970.
La microhistoire intéresse les personnes qui aiment fouiller les annales, et qui sont curieuses de chercher les petites ou grandes histoires de tous les jours, pour ne citer que l'évolution de la cuisine ou du monde culinaire dans un pays ou dans un continent, l'histoire des ustensiles, et surtout chercher les influences extérieures ou étrangères de certaines recettes ! Mais comme j'adore WIKI j'ai pu lire rapidement avant d'aller acheter les ouvrages que (JE CITE) :
Influencée par E. P. Thompson, la microhistoire propose aux historiens de délaisser l’étude des masses ou des classes pour s’intéresser aux individus dans leur environnement. Il a pu s'agir de se focaliser sur l'histoire d'un individu pour éclairer les caractéristiques du monde qui l’entoure, ou de s'intéresser à une localité particulière, à l'évolution d'une culture matérielle ou encore aux liens entre rapports sociaux et activation des ressources naturelles. Malgré une confusion assez répandue, la microhistoire ne correspond pas au fait de s'occuper des « petites choses », comme l'explique Giovanni Levi, mais bien plutôt de « lire les choses avec un microscope » : « La proposition était nette et précise : faire apparaître des problèmes pertinents et des questions dissimulées par une lecture des sources “par le haut” en changeant d’échelle de lecture des documents, des objets et des faits. Paraphrasant Robert Musil, nous voulions montrer combien de choses importantes se passent alors que rien apparemment ne se passe[1]. ».
Vicky : J'ai aussi pu lire sur WIKI que et JE CITE une fois de plus comme mes profs (sources à vérifier à nouveau)
Un Benandante est (celui qui va pour le bien) était un membre d'un culte agraire de la fertilité, dans la région du Frioul en Italie du Nord, pendant la Renaissance. Entre 1575 et 1675, les Benandanti furent accusés d'hérésie par l'Inquisition romaine. Les Benandanti affirmaient voyager en esprit pendant leur sommeil afin de lutter contre les mauvais sorciers dans le but de protéger les récoltes de la saison à venir.
Selon l'historien Carlo Ginzburg, il se fit « sous la pression inconsciente des inquisiteurs, une transformation lente et progressive des croyances populaires qui finalement se cristallisèrent d'elles-mêmes dans le modèle préexistant du sabbat diabolique ». Cette transformation entraîna l'extinction du culte des Benandanti.
Marie-Louise : Je viens de trouver sur internet d'autres cultes, qui me rappellent certains mythes étudiés dans plusieurs options ! Comme j'ai pris option photo et l'option étude de la Grèce Antique, je vais commencer par énumérer les cultes et fêtes agraires en Occident ! Je vous rassure qu'il y en a beaucoup, et les plus célèbres dans divers documents numériques sont :
Thesmophories (Déméter–Perséphone) : grande fête féminine liée aux semailles d’automne ; des porcelets étaient sacrifiés et leurs restes, récupérés puis épandus sur les champs comme « engrais rituel » pour assurer la fertilité. Très répandue dans le monde grec.
Dans la religion grecque antique, Perséphone (en grec ancien Περσεφόνη Persephónē, chez Homère et Pamphos d'Athènes Περσεφόνεια / Persephóneia) est l'une des principales divinités chthoniennes, fille de Zeus et de Déméter et épouse d'Hadès. Elle est d'abord connue sous le simple nom de Coré (Κόρη / Kórē, « la jeune fille »[1]), ou encore « la fille », par opposition à Déméter, « la mère » (ἡ Μήτηρ / hē Mḗtēr).
Déesse du monde souterrain (les Enfers), elle est également associée au retour de la végétation lors du printemps dans la mesure où, chaque année, elle passe huit mois sur Terre puis quatre[2] (l'hiver, sans végétation) dans le royaume souterrain avec Hadès. Son mythe principal qui détaille son enlèvement par Hadès, la quête entreprise par sa mère pour la retrouver et son retour périodique au printemps figurent ainsi le cycle annuel. Il était enseigné à tous les Grecs lors des cérémonies liées aux mystères d'Éleusis.
Perséphone est assimilée à Proserpine (en latin Proserpina) dans la mythologie romaine et possède comme domaine les fameux Champs Élysées.
Mystères d’Éleusis (Déméter–Perséphone) : initiation annuelle centrée sur le cycle moisson–disette–renaissance ; des sources tardives évoquent la révélation d’un épi de blé comme signe de régénération.
Dionysies rurales (Dionysos) : fêtes hivernales locales des campagnes attiques, avec processions phalliques, pain, vin et chants — au départ fêtes de la vigne et du vin.
J'ai aussi trouvé d'autres cultes de la Rome antique : Ambarvalia et Robigalia.
Ambarvalia vient du latin ambire arva qui signifie tourner autour des champs.
Dans la Rome antique, les ambarvalia (ambarvales ou ambarvalies en français) sont une fête religieuse célébrée le 29 mai en l'honneur de la déesse Dea Dia.
Dea Dia est une divinité romaine qui nous est connue par le culte que lui rendait la confrérie des frères arvales. Dea Dia signifie en latin déesse divine ou la déesse protectrice des champs.
Dans la Rome antique, les Robigalia sont une fête religieuse destinée à favoriser les récoltes. Créée selon la légende, par le roi Numa, en 704 av. J.-C. pour conjurer, le septième jour avant les calendes de mai, les épidémies (de rouille, maladies cryptogamiques affectant les céréales), elle est analogue aux rituels printaniers de fertilité adressés aux dieux et ayant lieu dans diverses sociétés de subsistance de par le monde.
Alex : En cherchant sur de nombreux sites on pouvait découvrir le cycle osirien / mois de Khoiak, la fête de Min, le wepet-Renpet (Nouvel An), l'Opet à Thèbes, le culte Orisa Oko de la grande famille Yoruba, la fête de l'igname nouvelle (Iri-ji) chez les Igbo, et bien d'autres formes contemporaines de cultes comme la Wicca, l'agriculture biodynamique par R. Steiner. La liste des noms de cultes est longue ou interminable ; mais ce qui nous intéresse aussi dans ces cultes, rites ou fêtes agraires c'est de comprendre leurs importances et leurs fondements...
Vicky : Au Bénin la consommation de la première igname est conditionnée par Plusieurs cérémonies pour dédier les premières prémices d’igname aux divinités avant la consommation de ce tubercule par la communauté. Il faut présenter les prémices des récoltes pour avoir la bénédiction de l’invisible qui a rendu favorable toutes ces choses. Et en même temps, on demande à la terre, aux divinités, à Sakpata (l’entité qui gouverne la terre) une meilleure récolte pour l’année prochaine
Texte à suivre... Written by ANN

























