Première présentation de ma série sur les Motifs pendant la résidence Duvangu...
Marie-Louis : Nous portons des motifs tous les jours, parfois c'est un logo sur un vêtement, des signes et des symboles sur nos bijoux ou nos accessoires comme des montres, des boucles d'oreilles, des sacs à main, et les motifs sont aussi parfois visibles sur des coiffures, les maquillages...
Alex : J'ai vu défiler depuis mon enfance tellement de motifs dans l'atelier de couture de ma mère et l'imprimerie de mon père, il y en avait beaucoup aussi quand j'allais chez la coiffeuse, mais tellement alors, surtout dans les rues en Afrique et dans d'autres continents...
ANN : Je voulais faire un ATLAS de plusieurs motifs portés par des femmes et des hommes, et entre fantaisie et imagination, jouer sur les variations, les répétitions et les différences, composer avec des centaines et des milliers d'objets (accessoires), et après plusieurs années à collectionner des milliers d'images, je me posais des questions sur les QUESTIONS DE FORMES et les fondements d'une histoire sur divers motifs, dans un premier temps je me rendais rapidement compte qu'il y avait des motifs dits traditionnels, et certains dits d'importations, et certains dits HYBRIDES ou mélangés, et certains avaient fait un ou plusieurs longs voyages, et ils étaient séculaires ou millénaires, on les retrouvait parfois à l'autre bout du monde, et on se demandait (comme l'historien de l'art Aloïs Riegl) comment ils ont muté étrangement ou d'une manière BIZARRE pourquoi ils ont bougé ou pourquoi il y a tant de ressemblance (entre l'ici et l'ailleurs), alors qu'ils semblent être si éloignés (les motifs) de nos terres familières ou de naissance ??? Il y avait d'autres questions notées qui seront abordées d'une manière fragmentaire sur mon ATLAS sur les motifs...
Je savais déjà (après plusieurs lectures et plusieurs voyages en Afrique) qu'on ne peut pas parler MOTIFS en Afrique sans questionner les rites et les gestes, sans questionner les histoires des plantes, et bien d'autres MACHINS ou TRUCS qui sont aussi des MOTIFS...
VICKY : D'ailleurs que veut dire MOTIFS au pluriel et au sens LARGE du terme ???
ANN : Dans un premier temps, et dès mes premières RECHERCHES, je me posais déjà une question : pourquoi le mot MOTIF semblait être très étroitement lié au mot MODES au pluriel comme méthodes et parfois (ou très rarement), le mot motifs peut être directement, étroitement, de manière oblique ou péjorativement associé au mot système ???
Marie-Louise : Parler modes ou MOTIFS (toujours au pluriel c'est s'intéresser à la PSYCHOLOGIE DE LA VISION des objets, des choses et surtout des images de ces choses, car il faut pouvoir les imager ou les imagier ou les imaginer...)... Aller sur les motifs c'est aller sur l'imagination dans toutes ses puissances, et en d'autres mots comme le disent les théoriciens et les théoriciennes des images et des imaginations c'est la "faculté d'imagination" qui est très différente de la "faculté" de juger, mais dans tous les cas, il y a d'autres types de facultés et tous sont nécessaires pour construire, déconstruire, et RE-RE-RE-REconstruire la grande théorie critique, car on se dit sans cesse que "la critique est aisée, et l'art est difficile" - aller sur les motifs c'est d'abord aller sur les imaginations et surtout à travers la dialectique des images...
Christina : Motifs ou Modes comme modes culinaires ou curatives, modes textiles, modes capillaires, modes cosmétiques, modes en bijouteries ou accessoires, modes architecturales, modes traditionnelles ou classiques, modes modernes, modes ou motifs actuelles comme les modes ou motifs futurs et futuristes, les modes de danses et les danses à la mode...
Alex : Il y a quelque jour j'ai pu lire sur GOOGLE que "La plupart du temps, « peindre sur le motif » s'applique à la peinture de paysage. Pour indiquer que l'ouvrage représente une réalité visible, en atelier ou pas, les peintres disent « d'après nature », tandis qu'on parle de dessin d'observation pour signaler qu'on le souhaite précis et documentaire" - mais que veut dire "d'après nature" ? Que veut dire documentaire ou documenter ?
Par la suite j'ai trouvé d'autres textes pour comprendre l'expression "sur le motif" et sur le site de la Fondation Custodia on pouvait aussi apprendre que :
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la pratique de l’esquisse de paysage, réalisée à l’huile, en plein air, se répandit largement à travers l’Europe. Nourris par les écrits des philosophes, les questionnements scientifiques et le sentiment poétique, les artistes s’aventuraient hors de leur atelier, munis d’un matériel portatif, pour travailler sur le motif, s’exerçant ainsi l’œil et la main à la transcription des fugitifs effets de lumière et d’atmosphère.
L’Italie était au cœur de cette tradition. Venus de l’Europe entière, les artistes affluaient dans le Sud pour peindre les monuments de Rome et les paysages idéalisés de la Campagne romaine. La plupart de ces esquisses à l’huile ignorent toutefois les sites célèbres et s’intéressent à des lieux sans prétention et à des aperçus de la nature restitués avec spontanéité – la forme mouvante d’un nuage, la texture d’une écorce d’arbre, le flot rapide d’un cours d’eau.
À mi-chemin entre peinture et dessin, ces études de paysages constituaient un matériel de travail qui ne sortait guère de la sphère privée de l’artiste ; une ressource précieuse dans laquelle il était possible de puiser à loisir pour insuffler fraîcheur et immédiateté à des grandes compositions d’atelier. Mais dans leur grande majorité, les peintres n’auraient jamais envisagé d’exposer ces travaux.
Plus de 150 études à l’huile sont ici réunies, provenant de la Fondation Custodia, de la National Gallery of Art de Washington, du Fitzwilliam Museum de Cambridge et d’une collection particulière. L’exposition Sur le Motif est ainsi une occasion unique d’examiner en détail ces paysages d’une étonnante modernité. Le choix d’un regroupement thématique des œuvres, jouant sur des juxtapositions rythmiques et poétiques, invite à s’immerger dans chaque motif, à percevoir le caractère très personnel des réponses artistiques et à comprendre combien la technique menait à l’expérimentation."
Tous les jours on capture des faits et des affects dans la rue, dans les journaux et magazines de mode, le paysage urbain ne cesse de s'élargir des temps dits passés, des temps présents et des temps futurs dans nos voyages (des espaces réels aux espaces virtuels ou des documentaires aux fictions, et parfois une expérimentation mélangeant la fiction au documentaire), on observe un magnifique paysage tapissé de motifs de fleurs ou de feuilles sur les rayons d'un marché à Libreville, à Tahiti ou même à Douala, et la seconde après c'est une passante (ça pouvait être un désir de Mami Wata ou une Gradiva), toute fougueuse, dans un jeu de séduction, qui anime notre coup de crayon avec une chevelure si bouclées ou touffues... Notons déjà que, le motif de la Gradiva (Gradiva.Ein Pompejanisches phantasiestück) est une longue nouvelle publiée en 1903 par l'écrivain allemand Wilhelm Jensen, qui connut une grande postérité au sein de la culture européenne, particulièrement auprès de Sigmund Freud et elle aussi dans les motifs des surréalistes... selon notre pote Wiki et beaucoup d'autres plumes "Freud lit le roman de W. Jensen en 1906 et acquiert, lors d'une visite au musée Chiaramonti, une reproduction du bas-relief, qu'il suspend dans son bureau à Vienne (1), et qu'il emporte lorsqu'il part en exil à Londres, en 1938. Il publie une analyse du récit sous le titre Der Wahn und die Träume in Jensens Gradiva (Le délire et les rêves dans la « Gradiva » de W. Jensen), qui inaugure la série des commentaires sur cette œuvre. Dans cet essai pionnier pour les études psychanalytiques appliquées à la littérature (2), Freud s'efforce de montrer l'importance des rêves dans la psychanalyse. Il théorise la notion de refoulement en la comparant à l'archéologie qui s'efforce de restituer le passé lors des fouilles (3). Et surtout, il tente de mettre en valeur les buts communs, selon lui, de la littérature et de la psychanalyse (4)." et c'est ainsi que la Gradiva va animer d'autres rêves si lointains, et des rêves futurs, pour devenir un MOTIF si récurrent dans de nombreuses images très aporétiques (vu comme un rêve et fantomatique), très fluides (ça ondule), et surtout poétiques (inaccessible au premier regard)...
Mais je ne peux pas vous cacher ma joie, de découvrir à chaque voyage divers motifs, et je me posais des questions, sur les origines des motifs dans chaque lieu, comment ils ont pu survivre à la modernité, et parfois comment ils ont été crées et pourquoi ils ont parfois changé ou muté ?
ANN : J'ai lu sur un site qu'un motif est un mobile d'ordre intellectuel ou non, une raison d'agir (intention, pourquoi et pas toujours une RAISON précise) comme les motifs d'une conduite ou d'un acte comme d'une action ; mais un motif était aussi le sujet (alibi, cause, fondement, objet) d'une peinture ou d'un dessin...
Vicky : Je me suis toujours posée la question de savoir comment serait la vie dans un espace complètement normalisé ? Dans un espace où tout est uniformisé ou du pareil au même dans toutes les sphères formelles et surtout visuelles, surtout les vêtements et les accessoires de MODE, car nous sommes obligés de les porter pour sortir dans la majorité des sociétés ? D'ailleurs pourquoi les normes essayent de contrôler les MODES NOUVELLES, car n'oublions pas qu'il y a des modes traditionnelles ?
Marie-Louise : Je me suis souvent posée des questions à chaque voyage, de savoir pourquoi chaque espace géographique avait ses propres modes et ses propres traditions dites aussi MANIERES, comme manières d'être ou des leitmotivs (leitmotiv comme une phrase musicale qu'on va fredonner sans cesse et de manière récurrente et inconsciente ; leitmotiv renforce l'idée, il peut être un signe, une courte phrasé, un ensemble de note, un symbole, un personnage d'une pièce de théâtre ou d'un roman, et il peut provoquer le phénomène de Madeleine de Proust, leitmotiv est une expression qui revient à plusieurs reprises dans une œuvre musicale ou littéraire, un discours, etc.), manières de s'habiller, manières de cuisiner, manières de construire des maisons, manières de parler dans les mimiques et les gestuelles, et parfois manières de rire et le plus surprenant manières d'éternuer, et même de s'exclamer ???
ALEX : En parlant de mimiques et de gestes, à chaque fois que j'ai l'occasion d'aller en Italie, j'ai toujours dans mon sac à main le fameux ouvrage de Bruno Murani (1907-1998), qui a conceptualisé "Supplemento al dizionario italiano" ; et entre deux pauses muséales, j'admire des interlocuteurs qui bougent les mains avec élégance dans les cafés, et les belles places italiennes surplombées de sculptures baroques... Ne soyez pas surpris de croire qu'ils se chamaillent à cause d'une anomalie dans une affaire de famille espiègle ou indigeste... Dans ce "supplément au dictionnaire italien", paru en 1958, les cinquante gestes italiens les plus courants sont illustrés et expliqués en italien, en anglais, en français et en allemand. Un guide idéal pour les touristes perdus de ne pas pouvoir comprendre les MOTIFS sur les gestuelles et les mimiques italiennes...
ANN : D'ailleurs comme je n'avais pas un livre spécialisé (ou borné uniquement sur les MOTIFS) alors que je recherchais tous les mots et concepts récurrents (qui TOURNENT et RETOURNENT) sur le mot motif, dans un PREMIER TEMPS, j'ai pu lire en 2015 pendant mes recherches au CIEREC sur le site de notre pote WIKI que (et je cite) :
Le mot est un emprunt à la langue allemande, das Leitmotiv (« motif directeur »), formé du verbe leiten (« conduire », « diriger ») et du nom Motiv (« motif »). Il est apparu pour la première fois en 1860, au sujet des œuvres de Richard Wagner et de Franz Liszt2.
Toutefois, c'est l'ouvrage de F. W. Jähns sur la vie et l'œuvre de Weber (Berlin, 1871) qui est généralement considéré comme l'acte de naissance du terme, qui deviendra courant avec Hans von Wolzogen et ses analyses de la musique de Wagner. Wagner, qui conduit le principe à son apogée, préfère en revanche utiliser les termes de Grundthema, Grundmotiv ou Hauptmotiv (« thème, motif fondamental, motif principal »)3.
Christina : Le leitmotif peut être une fleur ou une geste comme un geste.
Pour exemple la fleur de tiaré, aussi appelée Tiaré Tahiti, est bien plus qu'une délicate fleur éclose sur les branches d'un arbre exotique. La fleur de tiaré, c'est le symbole d'une île tout entière. C'est aussi celui d'une histoire ancestrale rythmée par un art de vivre unique : le cœur même de la Polynésie. En parlant des mimiques et des gestes en Italie, veux-tu faire allusion au fameux livre dans les notes bibliographiques sur les gestes d'art et les gestes des Dieux ?
Après de l'éloquence en langue vulgaire de Dante abordée RAPIDEMENT en cours par un prof, on passait RAPIDEMENT (avec le même prof) à de l'éloquence dans les gestes napolitains ! Oui ! Beaucoup d'Italiens parlent avec leurs mains de la même manière qu'avec leur bouche, car les gestes sont aussi primordiaux que les mots... Ce n'est uniquement pas une affaire de mode, et n'essayez pas de tout comprendre, car quand un italien passe le revers de la main sur son menton, cela signifie qu'il s'en fiche, et s'il est content, il passera le pouce de l'oreille vers le menton, pour signifier que vous avez fait une remarque intelligente ou pertinente, et si vous n'êtes pas initié à ce langage, et bien ce n'est plus du VERLAN à notre époque, car il est étudié dans plusieurs écoles... On parle avec des gestes et des mimiques dans presque tous les territoires sur terre, pour ne citer que la Polynésie française, et dans la majorité des pays africains, il y a des motifs sur les gestes et les mimiques à apprendre pour ne pas se sentir étranger ou étrange... Mais ce que j'aimerai apprendre (à mon HUMBLE niveau) c'est de décoder (RAPIDEMENT comme le faisait nos profs (car il fallait passer à d'autres sujets au PROGRAMME) ou même méthodiquement (si j'ai le temps de le faire) ou même lentement (comme un passionné de la cuisine française et de la world food), si tu veux, pour PIGER leurs sens ou non-sens ou non sens profonds, afin de comprendre l'esthétique (et sans anesthésier) de plusieurs manières leurs pratiques et leurs théories...) les motifs des mimiques et gestuelles des danses, des Afriques, ainsi que les symboliques de certains objets/bijoux et certains motifs textiles pour enfin étirer pli selon pli mes analyses plastiques et thématiques qui me serviront à tramer mes notes poétiques...
Vicky : L'esthétique selon notre prof, permet de mieux RELIRE, et cela nous aide à comprendre la place de l'apparat (qui rime avec modes d'apparitions) dans les sociétés des Afriques et dans toutes les autres sociétés dites aussi civilisations au pluriel... Pourquoi on s'apprête lors des rites et des rituels ? Pourquoi on célèbre la vie comme disait mon premier prof d'esthétique de l'art ? Pourquoi on donne SENS (DES SENSATIONS) à cette vie en créant des motifs ???
Marie-Louise : Pour ceux qui ne savent pas ce que veut dire "esthétique", je m'en vais vous réciter quelques lignes de nos premiers cours d'esthétique et sciences de l'art, et selon notre prof, ESTHETISER comme l'esthétique n'est pas toujours rendre quelque chose ou une personne agréable à regarder (dans le sens de l'embellir), mais c'est privilégier (de privilège) la dimension esthétique de façon systématique et/ou poétique, où donner un côté esthétique à. ; esthétique c'est à dire (et une fois de plus avec les MOTS de MON PROF mais des mots rédigés plus ou moins à l'exactitude) : du grec ancien αἰσθητικός, aisthêtikós (« qui a la faculté de sentir ; sensible, perceptible »). Et le prof nous a donné beaucoup de liens, et des notes et pistes bibliographiques, mais tellement qu'il nous faudra 4 longues vies pour tout lire et surtout TOUT PIGER...
Alex : J'ai pu lire quelques notes de grandes plumes sur le mot ESTHETIQUE et je m'en vais vous lire quelques unes :
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"La stylique ou design est la valorisation esthétique d'un produit. Elle allie fonctionnalité et beauté. C'est un aspect fondamental lors de la mise en marché du produit." — (Ventes et productions touristiques, BTS Ventes et productions touristiques, 2e année, Éditions Bréal, 2003, page 16)
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"L'analyse plus approfondie de la notion de distance esthétique permet de revenir sur le rôle primordial du suspense et de l'angoisse dans le processus narratif d'un récit.' — (Martine Roberge, L’art de faire peur: des récits légendaires aux films d'horreur, Presses de l'Université Laval, 2004, page 178)
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«On vient en quelque sorte reconnaître l’impact psychologique d’éléments qui peuvent sembler uniquement esthétiques, mais qui ne le sont pas, car il y a des conséquences graves sur la santé mentale de ces personnes», conclut l’avocat. — (Jérémy Bernier, La RAMQ devra payer la rhinoplastie d’une personne intersexuée, Le Journal de Québec, 21 mars 2021).
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La première manière, en hissant l’oriflamme de la « modernité » cinématographique, esthétise donc une pratique que la seconde se contente de sociographier." — (Rémi Lecompte, LA REPRÉSENTATION DE LA MUSIQUE DANS LE CINÉMA DE FICTION :L'EXEMPLE DE LA MUSIQUE DIÉGÉTIQUE DANS LE CINÉMA FRANÇAIS DES ANNÉES 1960, thèse de doctorat, Université François Rabelais, Tours, 5 décembre 2014).
Marie-Louis : Vous avez parlé du verbe esthétiser ou de l'esthétique, en oubliant le verbe réesthétiser, l'esthétisation et la dé-esthétisation des images comme des œuvres d'art, et comme je ne me ballade pas avec nos cours anciens cours, je vais citer rapidement un texte que j'ai pu noter et vérifier les sources après WIKI :
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"Ainsi Peter Galassi () et Svetlana Alpers () ont-ils pu parler de « pré-photographie », notion qu'a cependant vivement critiquée Rosalind Krauss (), l'accusant de réesthétiser la photographie là où la photographie impliquait au contraire, selon Benjamin, la dé-esthétisation de l'oeuvre d'art, même si le tort de Rosalind Krauss était de ne pas penser suffisamment elle-même la différence entre « artistique » et « esthétique », et si l'évolution récente de la photographie - qui, si elle a bien rendu obsolète une certaine forme d'art, ne s'en est pas moins trouvée désormais quasi entièrement absorbée dans l'art - a, pour le principal, donné tort à Benjamin et Krauss et fait échouer le postmodernisme. — (site www.synesthesie.com)" Fin de citation...